Santé mentale : des fragilités persistantes, notamment chez les jeunes
La Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des statistiques (la Drees) publie une nouvelle analyse de l’enquête EpiCov (2020–2022), révélant une dégradation de la santé mentale chez les jeunes, en particulier les femmes. Si les syndromes dépressifs diminuent légèrement (9,6 % à l’automne 2022), les pensées suicidaires progressent, notamment chez les moins de 25 ans et les personnes en difficulté financière.
L’étude met en évidence le rôle aggravant des inégalités sociales, des discriminations, de l’orientation sexuelle, et de l’exposition intensive aux écrans et réseaux sociaux. Chez les enfants, les difficultés psychosociales restent élevées, sans amélioration depuis 2021.
Par ailleurs, près de la moitié des adultes ayant eu des pensées suicidaires ne consultent pas, soulignant un enjeu majeur de recours aux soins.
Pour aller plus loin :
Un éclairage statistique précieux pour mieux comprendre l’impact des inégalités sociales sur la santé mentale. Je consulte l’enquête.
Une synthèse claire et accessible des principaux enseignements de l’enquête, avec un regard mutualiste. Je me connecte à la FNMF pour lire leur éclairage.
