On peut décider d’arrêter seul, de suivre une méthode de sevrage et / ou de se faire aider par un professionnel : médecin traitant, pharmacien ou tabacologue (médecin, infirmière, sage-femme, psychologue) par exemple. Être accompagné et conseillé par un professionnel permet d’augmenter ses chances de réussite.
Différentes méthodes ont fait la preuve scientifique de leur efficacité et sont recommandées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
- les méthodes de sevrage par substituts nicotiniques permettent de compenser tout ou partie de la nicotine que l’organisme est habitué à recevoir lorsqu’on fume. Les substituts diminuent les symptômes liés au manque physique de nicotine et les suppriment même souvent. Une prescription par un médecin ou une sage-femme permet d’être remboursé(e) de 50 à 150 euros par an
- les aides médicamenteuses, sur prescription d’un médecin, permettent également de faire face au manque ;
- les thérapies comportementales et cognitives peuvent vous aider à modifier votre comportement à l’égard du tabac et sont fréquemment associées dans l’accompagnement à l’arrêt. En effet, la dépendance comportementale est toujours présente chez le fumeur, et il faudra trouver des comportements alternatifs.
D’autres méthodes existent, comme l’acupuncture, l’homéopathie ou l’hypnose, mais aucune ne fait l’objet d’un consensus scientifique sur ses résultats à long terme. Cependant des succès d’arrêt individuels ont été constatés chez des fumeurs. Ces méthodes peuvent aider à renforcer la motivation à l’arrêt du tabac et à faire le pas vers la décision d’arrêt.
La cigarette électronique peut aussi permettre d’arrêter de fumer, réduisant ainsi les risques pour la santé (absence de combustion, et de monoxyde de carbone).