Autour de 95% des agents publics ont une mutuelle santé, mais seulement 60% ont une mutuelle prévoyance, qui couvre leur perte de salaire en cas d’arrêt maladie. Pourquoi le niveau d’adhésion est-il aussi faible en prévoyance?
Tout d’abord, parce que cela coute cher, mais aussi par méconnaissance de ce risque aux effets dévastateurs.
La Protection Sociale Complémentaire dans le secteur public va connaître une révolution sous peu, quels sont les enjeux ?
Ils sont multiples : soutien du pouvoir d’achat des agents, égalité d’accès aux soins, réduction de la précarité en matière de santé publique, renforcement de la solidarité, de la qualité de vie au travail.
Mais cela va également être un levier de l’attractivité des collectivités grâce à un alignement avec le privé et faciliter la mobilité sur un territoire offrant des garanties harmonisées.
La Protection Sociale Complémentaire, c’est quoi et qu’est-ce qui change ?
A compter du 1er janvier 2026, les employeurs publics auront une participation obligatoire en santé ; cette participation ne pourra pas être inférieure à 15€ par agent (50% d’un montant de référence fixé à 30€.
A partir du 1er janvier 2025, ils auront une participation obligatoire en prévoyance pour couvrir les pertes de salaires liées aux situations d’incapacité de travail, d’invalidité, d’inaptitude ou de décès.
La participation de l’employeur ne pourra être inférieure à 7€ par agent (20% d’un montant de référence fixé à 35€).